Sans sous nous roulions blêmes dans le vent des BMs qui nous depassaient nous soufflant, nous laissant éperdus, le long des eoliennes plantées là par centaines, nous traversions le champs..
Autobahn vides vibrantes et rapides, nous fuiions loin devant ne sachant pas vraiment où nous avancions, poursuivant l'horizon qui nous aurait mené à défaut de raison vers Praha l'attirante, évitée de justesse bifurquant sans un plan, là où nous attendait une cave retournée dans l'immense double ville agréable belle et calme, où même sans un sous nous touristes pouvions prendre plaisir à vaguer, boire puis jouer, inconnus que nous sommes, nos numeros de danse nos musiques habitées, et puis nous décider à reprendre le trajet.
berliners, berliners,
nous étions bien heureux,
perdus touristes que nous sommes mais heureux.
+
